Fin de suspense pour Worldcoin. Après des mois de développement, et comme The Big Whale l'avait révélé au printemps, le projet crypto américain a annoncé ce lundi le lancement de son token.
La cryptomonnaie, baptisée WLD, sera envoyée dans les heures qui viennent à tous les utilisateurs qui se sont enregistrées dans le programme en se faisant scanner l’iris de l'oeil. Il y en a déjà plus de 2 millions, selon la société co-fondée par l'Américain, Sam Altman, qui est aussi le cofondateur d'OpenAI (ChatGPT).
Le but du projet Worldcoin est de fournir une identité numérique à tous les êtres humains en utilisant les technologies liées au Web3. Cette identité numérique basée sur le scan de l'iris doit permettre à chacun de prouver qu'il est bien lui dans l'univers numérique, mais de manière quasiment infaillible. C'est en tout ce que prétend la société américaine qui a bouclé au printemps une nouvelle levée de fonds de 100 millions de dollars.
Le token Wordcoin (WLD) récompense financièrement les participants à cette expérience, mais son rôle n’est pas encore clair. À ce jour, sa seule fonction a été d’attirer le plus de participants possible. Le WLD a été émis sur la blockchain Optimism, un layer 2 d’Ethereum (lire notre dossier) .
Le projet Worldcoin devrait monter en puissance dans les prochaines semaines. Alors que les “Orbs” (ses machines qui servent à scanner l’iris) n’étaient disponibles que dans certaines villes du monde, un dispositif plus large a été mis en place pour accélérer le processus. À partir d’aujourd’hui, il est désormais possible de trouver une Orb dans les villes européennes suivantes : Barcelone, Berlin, Bilbao, Lisbonne, Londres, Madrid, Munich, Palma de Majorque, Paris, Porto, Séville, Valence et Varsovie.
Cette analyse n'est pas un conseil en investissement. Elle a été rédigée sans prendre en compte votre situation personnelle et notamment votre situation financière, votre profil de risque et vos objectifs d’investissement. Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.