Coinhouse stoppe ses activités Web3 et métavers

La plateforme d’échange française s’était récemment diversifiée dans l’accompagnement de projets Web3 (notamment collection de NFTs). Mais faute de demande, elle a décidé de cesser cette activité et de se séparer d’une dizaine de ses salariés, soit 15% de ses effectifs.
La période n’est pas simple pour les principales entreprises crypto françaises. Dix jours après Ledger, c’est au tour de Coinhouse de réduire la voilure.
L’ancienne "Maison du Bitcoin" a décidé de supprimer son activité liée au Web3 et au métavers, et de se séparer d’une partie de ses salariés.
Selon Mindfintech, qui a révélé l’information en premier, Coinhouse voudrait se séparer de 40% de ses effectifs. Un chiffre démenti par le CEO de la société, Nicolas Louvet, qui précise que cela concerne 15% des effectifs de la société, soit à peu près une dizaine de personnes (sur 70).
Stratégie de diversification
L’activité Web3 et métavers de Coinhouse faisait partie de sa stratégie de diversification au-delà des activités historiques d’achat et de vente de cryptomonnaies.
Depuis presque un an, la plateforme accompagne des entreprises dans le lancement de leur collection de NFTs. Elle les accompagne notamment sur la partie commerciale et marketing, ainsi que sur les services de conservation.
Le problème, c’est qu’avec la baisse des marchés, les projets n’ont pas suivi. “Il y a trop peu de traction”, confirme Nicolas Louvet, qui souligne que Coinhouse va se recentrer sur son activité historique.
Comme nous l'avions révélé, Coinhouse a levé 40 millions d'euros en 2022, notamment auprès de la banque privée ODDO BHF. Une partie de ses fonds a été absorbé par des pertes de Coinhouse qui avait placé les fonds de ses clients dans des entreprises qui ont chuté avec FTX. A l'époque, Coinhouse avait déjà dû se séparer d'une vingtaine de personnes.
"Il nous reste du cash, nous avons de la visibilité, mais nous ne savons combien de temps le Bear market va durer", explique Nicolas Louvet.
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.


