Vous êtes arrivé chez Trade Republic il y a un peu plus de deux ans. Quel est votre rôle ici ?

Notre objectif est de créer une entreprise mondiale. Quand je dis mondiale, je ne parle pas de la taille, mais de son rayonnement, de son empreinte.

Google, Meta, Uber, Stripe ou Coinbase, sont des entreprises mondiales. Tout le monde les connaît et ce n’est pas une question de taille, mais de standards et de capacité à s’imposer sur leur marché.

J’aime bien commencer par cela car c’est ce qui explique ma présence ici à Berlin. Je suis venu chez Trade Republic pour que nous devenions une entreprise mondiale qui transforme la façon que nous avons d’investir.

Pensez-vous que Trade Republic va réussir à disrupter son industrie comme Uber ou Netflix ?

Chaque situation est différente. Je crois au succès de Trade Republic parce que la finance est une industrie très régulée. Quand vous êtes dans un environnement moins régulé, voire pas régulé du tout, c’est beaucoup plus compliqué de se battre avec les Américains qui ont beaucoup plus de capitaux.

L’avantage d’une activité régulée comme la finance, c’est qu’elle crée un cadre commun pour tous. Vous ne pouvez pas avoir un Uber ou un Airbnb qui arrive et impose ses règles. C’est une chance pour les acteurs européens.

Comment voyez-vous Trade Republic ?

Nous sommes une entreprise qui permet aux gens d’investir au mieux leur argent sur le long terme. C’est un sujet fondamental. Votre argent représente votre travail, tout le temps que vous avez investi. Aux États-Unis, ce sujet est pris plus au sérieux qu’en Europe.

Est-ce que Trade Republic donne des conseils ?