“Proof of Reserves” : la fausse solution

Considéré par beaucoup de plateformes cryptos comme LA solution pour rassurer les clients, le système de la “preuve de réserves” est en réalité loin du compte.
Comment faire pour redonner confiance ? 🤔
C’est la question à laquelle sont confrontées toutes les plateformes d’échange depuis la chute de FTX qui s’est révélée être une immense boîte noire : personne ne savait ce que l’entreprise détenait, en l'occurrence absolument rien.
Résultat, plus d’un million de clients ont été floués et les pertes s’élèvent au bas mot à… 10 milliards de dollars.
Depuis, les plateformes sont sous pression, notamment du fait de leurs clients, pour montrer que, contrairement à FTX, elles sont saines. Et il y a du travail ! Sur les 30 derniers jours, plus de 4 milliards de dollars ont été retirés des Exchanges, selon Chainalysis. Du jamais-vu dans l’industrie.
Pour faire face à ce début de “bankrun”, un comble pour un écosystème “anti-banque”, plusieurs plateformes, parmi lesquelles Binance ou Cryptocom, ont dégainé le système de la… “Proof of Reserves” (Preuve de réserves).
Le but de la Proof of Reserves est de prouver qu’une plateforme détient bien les fonds de ses clients 💸
Histoire d’avoir ceinture et bretelle, les plateformes ont même fait appel à un cabinet d’audit - le français Mazars - pour certifier leur preuve de réserves. On n’est jamais trop sûrs !
Et pourtant, la confiance n’est pas revenue. Pire, une certaine défiance semble s’être installée. Et pour cause : si la Proof of Reserves est intéressante, elle présente de nombreuses limites sur lesquelles nous allons revenir.
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.

