EXCLUSIF. Sorare va adhérer à l'Adan
Cette décision de rejoindre la principale association crypto française intervient au moment où le spécialiste des jeux basés sur les NFTs fait face à de nombreux enjeux réglementaires.
Cette semaine, c’était la rentrée des classes pour l'Association pour le développement des actifs numériques (Adan), qui accueillait tous ses membres, ainsi qu’un petit nouveau. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit, selon nos informations, de Sorare. La start-up française s’est imposée comme un acteur incontournable de l’écosystème grâce à son jeu de Fantasy sport basé sur des cartes NFT.
Jusqu'ici, Sorare, qui avait fait la Une des médias en 2021 avec une levée de fonds de 680 millions de dollars 🤯, était restée éloignée de l’Adan. La licorne française n’avait pas jugé nécessaire, notamment pour son développement, d’appartenir à l’association qui réunit aujourd’hui plus de 200 membres.
Mais ça, c’était avant, car Sorare aurait donc décidé de rejoindre l’Adan. Ce changement s’explique notamment par les défis réglementaires auxquels la société fondée en 2018 est confrontée. L’Assemblée nationale a commencé à travailler ces derniers jours sur le texte qui pourrait permettre de créer le statut de "jeux numériques à objet monétisable" (Jonum).
L’objectif de ce statut spécifique pour les jeux basés sur la blockchain et les NFT est d’éviter la requalification en jeux d'argent et ainsi permettre à ce secteur naissant de se développer. Dans cette quête, il a parfois été reproché à Sorare de faire cavalier seul et de monopoliser toute l’attention, au détriment des autres acteurs.
Cette adhésion à l'Adan, qui devrait être officielle dans les jours à venir, concorde avec le recrutement de Jennifer D'Hoir qui va, comme nous l’avons révélé la semaine dernière, s'occuper des enjeux réglementaires de Sorare au niveau mondial. Cette experte est notamment passée par l'Autorité des marchés financiers et la plateforme d'échanges Kraken…
Avant d’investir dans un produit, l’investisseur doit comprendre entièrement les risques et consulter ses propres conseillers juridiques, fiscaux, financiers et comptables.