"Ambassadeur Web3 de l'année" : Ambre Soubiran (Kaiko)

"Ambassadeur Web3 de l'année" : Ambre Soubiran (Kaiko)

The Big Whale vient d'organiser ses premiers "Web3 Awards" pour distinguer les personnalités et projets qui font rayonner le secteur européen. Il y avait 7 catégories. La directrice générale de Kaiko, Ambre Soubiran, a remporté le prix de "l'ambassadeur Web3 de l'année".

“Les spécialistes des nouvelles technologies ont souvent tendance à penser que si le produit est bon alors il se vendra naturellement, or c’est loin d’être évident”. Voilà comment Ambre Soubiran conçoit sa mission d’ambassadrice du Web3 : expliquer, expliquer et encore expliquer.

“Il y a un gros travail d’éducation à faire pour parler de notre secteur”, indique la patronne de Kaiko, l’un des spécialistes mondiaux de l’analyse des données du marché des actifs numériques. “Il faut avoir conscience que beaucoup ignorent encore ce qu’est la blockchain, à quoi elle sert et pourquoi elle est en train de révolutionner les usages”, assure-t-elle.

Selon Ambre Soubiran, “les gens retiennent surtout le prix du bitcoin, les NFTs qui se vendent des millions et la consommation d’électricité”.

Au gré de ses interventions sur les plateaux de télévision et des interviews qu’elle donne dans la presse, on la voit inlassablement revenir aux fondamentaux et expliquer ce que sont les cryptos et à quoi elles servent. “La réussite de Kaiko m’offre une tribune pour parler du Web3 au plus grand nombre, je prends ce rôle très au sérieux”, insiste-t-elle.

Un rayonnement international

Kaiko a levé 53 millions de dollars en juin 2022 et génère plus de la moitié de ses revenus aux États-Unis, ce qui est assez rare pour une société française. La start-up, que l’on présente parfois comme le “Bloomberg de la crypto”, s’adresse aussi bien aux grands projets du Web3 qu’aux grandes banques internationales.

En plus de Paris, Kaiko dispose aujourd’hui de bureaux à Singapour et à New York, des villes où elle se rend très régulièrement (elle est en train d’emménager à Singapour).

Ce rayonnement international lui a permis de rappeler ces dernières semaines que l’effondrement de la plateforme FTX n’est pas une faillite de la technologie blockchain, mais une fraude rendue possible par l’opacité du fonctionnement d’une entreprise.

“Il faut plus de transparence sur les prix, les données, les marchés et la liquidité”, insiste-t-elle. “On ne peut pas emprunter 8 milliards de dollars à partir d’un token qui ne vaut rien”, poursuit celle dont les données sont exploitées par les plus grands projets de finance décentralisée (Aave, Uniswap, Chainlink, etc.).

Selon elle, “l’affaire FTX sera positive à moyen terme car elle a permis d’écarter les business instables et d’évincer beaucoup de projets toxiques”. Autant d’arguments qui seront nécessaires à rappeler ces prochains mois, à mesure que l’écosystème continuera de se structurer.

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