Vivre l’expérience la plus complète : l’exemple de Montaigne Patrimoine

Si la plupart des CGP ne semblent pas encore mûrs pour proposer de l’investissement dans les actifs numériques, certains sont positionnés sur le sujet depuis des années et poussent l’expérience très loin. En France, Montaigne Patrimoine, installé à Bordeaux, est l’une des références. “Nous proposons à nos clients de les accompagner dans une stratégie de détention et de sécurisation de leurs actifs numériques”, indique Louis-Alexandre de Froissard, fondateur du cabinet.

Concrètement, les clients sont formés par les conseillers à détenir eux-mêmes leurs actifs via des solutions de stockage individuelles, comme celles fabriquées par Ledger, le champion français de la conservation de cryptomonnaies. Cette offre est probablement la meilleure du marché pour vivre l’expérience la plus complète en tant qu’utilisateur d’actifs numériques. “Nous faisons le pari que la détention personnelle des crypto-actifs est un enjeu majeur”, poursuit Louis-Alexandre de Froissard. “Nous croyons beaucoup aux principes de la décentralisation et de la désintermédiation”, insiste-t-il.

‍Un dispositif pour gérer la fiscalité et la succession

Montaigne Patrimoine se rémunère sur le service qu’il propose sous forme d’abonnement à partir de 100 euros par mois (avec une participation sur la plus-value lorsque celle-ci dépasse 30% par an). Concernant les produits d’investissement, le cabinet se focalise principalement sur Bitcoin et Ethereum. “Nous conseillons une stratégie d’acquisition en DCA (Dollar Cost Averaging) qui consiste à investir à intervalles réguliers pour lisser la volatilité”, indique-t-il.

Mais il est aussi possible de mettre en place des stratégies de revenus via la création de nœuds de validation Ethereum (les entités qui valident les transactions sur la blockchain et reçoivent des récompenses pour ce travail). Toujours, bien sûr, sans céder le contrôle de ses fonds à un tiers. “Nous causons parfois des maux de tête à nos prestataires techniques, mais c’est un prérequis non négociable”, prévient Louis-Alexandre de Froissard.

Enfin, l’offre ne serait pas complète si elle ne prenait pas en compte la problématique de la déclaration fiscale et de la succession avec un dispositif bien rodé (techniquement et juridiquement). Ce dernier permet aux héritiers de récupérer l’accès au portefeuille après la disparition du détenteur sans que les fonds deviennent inaccessibles.

Montaigne Patrimoine a assurément montré la voie pour une niche exigeante et fortunée, suscitant l’émergence de concurrents également positionnés sur la conservation en propre des actifs. C’est le cas d’Alia Finance, qui pousse l’expérience encore plus loin en utilisant uniquement des outils de finance décentralisée (Safe, Paraswap, etc.).

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