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TBW #32 : Ça chauffe pour les "influenceurs" à Bruxelles

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TBW #32 : Ça chauffe pour les "influenceurs" à Bruxelles

TBW #32 : Ça chauffe pour les "influenceurs" à BruxellesTBW #32 : Ça chauffe pour les "influenceurs" à Bruxelles

Retrouvez toutes les informations de la 32ème newsletter Premium de The Big Whale.

Depuis 20 ans, Internet nous a tellement habitués à avoir accès à tout, en quantité illimitée et sans jamais payer, que nous n’imaginons pas un autre système. C’est à la fois la magie et le principal problème du Web2. Car on sait bien que dans ce contexte, les utilisateurs - c’est-à-dire nous tous - sont LE produit des géants de la Tech qui utilisent nos données personnelles pour gagner des dizaines de milliards de dollars 🤑.

La décision de Musk va donc plutôt dans le bon sens. Mais elle est en réalité peu ambitieuse, et on pourrait suggérer à l’Homme le plus riche de la planète d’aller encore plus loin, et de s’inspirer du Web3 pour créer des plateformes plus engageantes et où l’utilisateur, qui maîtriserait ses données, est au centre.

Certains réseaux sociaux comme Lens, lancé par le fondateur d’Aave (retrouvez son interview ici), font le pari du Web3. C’est aussi le cas de médias comme The Big Whale - nous vous en dirons davantage d’ici peu 😉. Elon Musk sera-t-il précurseur en la matière ? Il aurait en tout cas tort de se limiter à un abonnement payant pour espérer offrir une meilleure expérience aux abonnés…

THE BIG NEWS

NOS INFORMATIONS EXCLUSIVES

­­👉 Influenceurs : ça chauffe à Bruxelles

Le règlement MiCA, qui vient d’être adopté, ne va pas seulement toucher les plateformes cryptos. Il va également avoir un impact pour les influenceurs du secteur. Passée plutôt inaperçue, une disposition du texte, qui entrera en vigueur à partir de 2024, prévoit que les “influenceurs”, c’est-à-dire tous ceux qui monnayent leur notoriété sur les réseaux sociaux, devront rendre publics leurs liens d’intérêt avec les projets. L’objectif ? Mieux informer le public et éviter les manipulations de marché 👮🏽. En cas de non-respect, ils s’exposeront à des sanctions - amendes notamment. Selon nos informations, les autorités européennes chercheraient toutefois à trouver une solution plus immédiate, en attendant l’entrée en vigueur de MiCA. “Il faut avancer sur le dossier”, explique une bonne source. En France, les autorités ont commencé à travailler sur une sorte de certificat des influenceurs qui serait délivré dès 2023 par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Une piste pour le régulateur européen ?

­­­­­THE BIG STORY

­­Elrond : où sont passées les promesses ?

Très visible en France grâce à un marketing ultra agressif, le projet Elrond n’a toujours pas délivré tout ce qu’il avait promis en 2020. La blockchain d’origine roumaine espère se refaire en misant sur le… métavers.

­­­­Dans l’écosystème crypto, il y a une question qui permet de passer au révélateur un projet de blockchain : “quels sont ses points forts ?” 💡

Lorsqu’on pose la question aux spécialistes pour connaître les "points forts" d'Elrond, la réponse est souvent la même : “Ils sont très bons en marketing”, “ils ont une belle communauté”, “Le jeton a bien décollé”... Bref, les commentaires sont dithyrambiques.

Mais sur le fond, les choses sont un peu plus compliquées. “C’est une énième blockchain qui tente de concurrencer Ethereum en se présentant comme plus scalable et plus simple à utiliser”, explique ainsi un expert.

“Ils ont été les premiers à faire du sharding (une technique qui permet d’augmenter le nombre de transactions par seconde, ndlr), mais c’est leur seul argument, et la comparaison avec Ethereum n’est pas vraiment à leur avantage”, complète Stanislas Barthélémi, consultant blockchain chez KPMG.

Sur ce plan, difficile de leur donner tort : on compte environ 1,9 million d’adresses sur Elrond, quand Ethereum (deuxième plus grosse blockchain de la planète) en affiche près de… 210 millions !

Ce chiffre ne permet évidemment pas de mesurer le nombre d’utilisateurs, car une seule personne peut avoir plusieurs adresses, mais cela reste un bon indicateur du “succès” d’un projet 🏆.

“Elrond se heurte à la réalité : le protocole dépasse rarement les 80.000 transactions par jour, alors qu’Ethereum peut en traiter plus d’un million”, indique un bon connaisseur du projet, qui a préféré garder l’anonymat parce que la communauté Elrond est très active (on vous en reparle plus bas).

Autre élément intéressant : le nombre de nouvelles adresses créées chaque jour. Sur Elrond, on parle d'environ 1000 adresses, quand il s’en crée 90 fois plus sur Ethereum !

Et l’exercice marche aussi - c’est même encore plus flagrant - avec Solana (140.000) et Polygon (jusqu’à 1 million par jour !) qui ne sont pas plus anciennes qu’Elrond.

Le pari de l’expérience utilisateur

Le réseau Elrond a été lancé à l’été 2020 par la start-up éponyme installée en Roumanie. Comme beaucoup de nouveaux projets, son token a connu une progression fulgurante en plein Bull Market (souvenez-vous du confinement).

Le EGLD est passé en un an de 13 dollars à environ 540 dollars, en novembre 2021 (+4054%). Depuis, le “Bear Market” est passé par là, et l’EGLD évolue autour de 60 dollars, mais il s’est bien installé dans le paysage, aussi parce qu’il a promis pas mal de choses ✨.

L’une de ces promesses était une sorte d’application financière, que certains ont très vite comparé à une néobanque comme Revolut. Cette application ? C’est Maiar. “C'est clairement l'un de nos meilleurs services”, souligne le fondateur d'Elrond, Beniamin Mincu (retrouvez son interview exclusive plus bas).

Maiar permet d'acheter et vendre du EGLD (mais aussi quelques autres cryptos comme du bitcoin et de l’ether), d’en envoyer à des proches ou encore de les faire fructifier dans des services de staking. On l’a essayée et, honnêtement, ça marche très bien.

L’application pourrait bientôt être complétée par une carte de paiement, notamment depuis le rachat en mars 2022 de la société de paiement Twispay 🇷🇴, qui dispose d’une licence pour opérer dans la plupart des pays européens. Le géant des cartes bancaires Mastercard fait d’ailleurs partie des têtes d’affiche pour la grande conférence X Day qui se tient à Paris 🇫🇷 du 3 au 5 novembre…

“C’est la première blockchain à proposer une aussi bonne expérience pour les utilisateurs", souligne l’influenceur Owen Simonin (Hasheur), qui a été l’un des premiers à soutenir le projet. “Quand on regarde ce que proposent Avalanche ou Polkadot, c’est très brut, et je ne parle même pas de Tezos qui est particulièrement difficile à prendre en main”, insiste-t-il.

Et au-delà de l'application Maiar ? 🤔

Les grands projets se comptent sur les doigts de la main, même si son launchpad (une plateforme de financement d’applications bâties sur Elrond) porte la promesse de futures applications innovantes. “On est au tout début, veut croire Owen Simonin, de nombreux projets ne verront le jour qu’à l’horizon cinq ans. Il faut laisser les gens travailler”.

Côté finance décentralisée (DeFi), son échangeur décentralisé Maiar Exchange capte la totalité de la valeur (160 millions de dollars, contre 32 milliards de dollars sur Ethereum répartis sur 592 services).

“La DeFi n’est pas au rendez-vous et on voit le même type de projets NFT que sur beaucoup de blockchains alternatives”, tacle un expert du secteur. “Si les seuls arguments d’Elrond sont de dire qu’il y a du sharding depuis trois ans et que le marketing est léché, à quoi servent-ils ?”, renchérit Stanislas Barthélémi.


Hasheur et Just Mining, un choix gagnant

En réalité, et pour le moment, là où Elrond excelle le plus, c’est dans le storytelling et les “possibilités” du projet. Un storytelling savamment entretenu par les équipes d’Hasheur dont l’influence sur l’écosystème francophone est considérable (audience cumulée de 1,3 million followers sur les réseaux sociaux).

Beaucoup ont découvert le protocole avec sa vidéo de présentation publiée en juin 2020. “Certains ont réalisé des plus-values entre 5 et 6 chiffres après avoir vu mes contenus. C’est le projet qui a le plus rapporté à ma communauté”, affirme le youtubeur. Et entre Hasheur et Beniamin Mincu, le fondateur d’Elrond, l’histoire ne date pas d’hier.

Les deux entrepreneurs se sont rencontrés un an et demi avant le lancement du EGLD. “À cette époque il n’était pas connu et était intéressé pour que je parle d’Elrond dans une vidéo, je n’avais pas vraiment décelé le potentiel du projet. Ce n’est que dans un second temps que j’ai décidé de m'investir davantage”, indique-t-il, en soulignant le côté visionnaire du Roumain qui le fait penser à “Steve Jobs” avec sa volonté de simplifier le plus possible les choses.

Aujourd’hui, l’entreprise d’Owen Simonin (Hasheur), Just Mining, pèse 6% de la gouvernance du réseau. C’est le contributeur le plus important derrière le géant Binance (8%) et la fondation du protocole Elrond (21%).

Pour la start-up installée à Metz, cela représente environ 48 millions de dollars de tokens EGLD sous gestion pour le compte de ses clients. En novembre dernier, cela représentait l’équivalent de 430 millions de dollars !

Leur relation ne s’arrête pas là. Car au-delà du staking, Owen Simonin est devenu une pièce maîtresse dans l’écosystème d’Elrond. Communication, marketing, choix des partenaires… Tout y passe ! “Lorsque Elrond veut faire une annonce publique, c’est un peu moi le chef d’orchestre”, poursuit le jeune entrepreneur. Le géant de la communication Havas est également un maillon important de la chaîne. Et les résultats sont là !

Elrond bénéficie depuis le début d’une couverture très large en Europe, surtout en France. “Lorsque l’on cherche des occurrences dans Google, il est très rare de trouver des articles qui ne ressemblent pas à des publi-communiqués. Même lorsqu’il y a eu un hack l’été dernier, les conséquences ont souvent été minimisées”, constate un acteur du secteur. “Ce qui est dérangeant, c’est que le grand public est très exposé à ces contenus dépourvus de nuances et de critiques”, regrette un autre spécialiste qui a requis l’anonymat.

Owen Simonin précise avoir investi “très tôt” dans l’écosystème Elrond 💸. “Quand le projet réussit, ça me réussit aussi”, témoigne-t-il, même s’il essuie parfois des commentaires négatifs lorsque le cours du token connaît des turbulences. “C’est le métier, j’y suis habitué”, tempère-t-il, alors qu’Elrond représente un poids significatif dans l’activité de Just Mining, mais aussi de Hash Consulting, son agence marketing qui accompagne des projets de l’écosystème crypto.

Elrond reste un poids plume hors de France et de Roumanie

Ce travail de fond mené par les équipes de communication a eu un gros impact sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter qui est un peu le lieu incontournable pour les projets cryptos.

“1,4 million de tweets en un an et des pics à 25.000 sur certaines journées, c’est très impressionnant”, explique Antoine Khaitrine, cofondateur du cabinet Licter, spécialisé dans l’analyse des données sociales. “À titre de comparaison, les conversations en langue française sur Elon Musk et Twitter dépassaient tout juste les 30.000 publications au quotidien ces derniers jours”, poursuit-il.

Une grande partie des discussions au sujet d’Elrond ne tourne ainsi qu’autour de sujets “positifs”. Les commentaires sont 13% plus positifs que lorsqu’il s’agit d’Ethereum et 17% lorsque cela concerne Bitcoin, selon des données exclusives de Licter.

Toujours selon Licter, les questions liées à des enjeux de sécurité ne représentent ainsi qu’à peine 2% des conversations sur Twitter 🙃. Et autre point intéressant : 40% des tweets récents au sujet d’Elrond proviennent de seulement 1% de comptes.

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­­“Grâce au talent d’Hasheur, Elrond a réussi à fédérer une belle communauté en France en plus de la Roumanie”, confirme Stanislas Barthélémi. “C’est une bonne chose, mais ces deux pays ne suffisent à pas créer un écosystème assez solide pour peser mondialement et je n’ai pas identifié d’autres influenceurs aussi importants que lui pour soutenir le projet dans d’autres langues”, note-t-il.

“Après on peut se demander si c’est vraiment indispensable d’avoir recours à cette stratégie pour faire connaître un projet. La notoriété c’est très bien, mais s’il n’y a que ça, ça ne va pas aller bien loin”, tacle un expert.

Le pari du métavers

Pour répondre à ces critiques, Elrond fait désormais le pari du métavers. “Nous avons beaucoup travaillé sur le sujet et sur ce que cela implique”, explique Beniamin Mincu. D’abord imaginé comme une blockchain d’infrastructure globale, Elrond a choisi de pivoter sur les mondes virtuels où ses capacités techniques pourront être mises à profit 😎.

Une perspective qui convainc Hasheur : "Avoir une blockchain scalable n’est pas une finalité, le plus important est d’avoir des cas d’usage et de répondre à des besoins. Ce qui me gênait au départ sur Elrond, c’est que ça pouvait servir un peu à tout, maintenant ils sont en train de se spécialiser, ça plaira à certains et pas à d’autres, mais au moins le chemin est tracé et ils iront au bout”.

Certains sont toutefois beaucoup plus sceptiques. “Je n'ai pas de boule de cristal, mais je ne vois pas Elrond revenir dans la course”, anticipe un acteur de l’écosystème.

“On a rarement observé des protocoles revenir sur le devant de la scène, car les utilisateurs sont constamment à la recherche de nouveautés dans les altcoins”, insiste Stanislas Barthélémi. Le pari des métavers d’Elrond sera-t-il suffisant pour inverser la tendance ? C’est l’autre question qui permettra de passer au révélateur le projet dans quelques mois.

THE BIG FOCUS

Beniamin Mincu : “Le métavers est une opportunité immanquable”

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BM

Où va Elrond ? Dans une interview exclusive avec The Big Whale, le fondateur de la blockchain répond à toutes les questions (et aux critiques) que son projet soulève.

­­The Big Whale : Vous êtes à Paris pour les X-Day, un événement que vous avez organisé. Quel est le but de ce grand raout ?

Beniamin Mincu : Il y en a plusieurs ! D’abord de rencontrer la communauté et les porteurs de projets sur Erlond. Et puis c’est également l’occasion de faire des annonces. Nous avons beaucoup travaillé ces derniers mois sur notre vision et la stratégie à long terme d’Elrond.

Quelle est cette stratégie ?

Nous allons lancer de nouveaux produits et services avec une orientation beaucoup plus marquée sur le Web3 et le métavers.

Est-ce pour cette raison que la patronne de Yuga Labs (Bored Ape) est présente à l’évènement ?

Nous sommes en contact avec beaucoup d’acteurs de cet écosystème et Yuga Labs en fait partie. Plus largement, je pense que le métavers est une opportunité immanquable et qu’il y a énormément à faire.

La vision actuelle du métavers est très peu ambitieuse. Notre conviction est qu’il faut embarquer les utilisateurs et les entreprises, et que nous aurons besoin de tout le monde, d’où la présence de Yuga Labs et d’autres acteurs du secteur comme Improbable ou Second Life.

Elrond peut-elle être la blockchain pour les métavers ?

Sans blockchain, il n’y a pas de métavers. C’est un point essentiel. Après, une fois qu’on a dit cela, il faut regarder de quoi les métavers ont besoin. Pour créer une expérience satisfaisante, ils ont besoin de traiter énormément de données, très rapidement. Il leur faut donc une blockchain rapide et capable de “scaler” (passer à l’échelle, ndlr). De ce point de vue, Elrond est très bien positionné.

Quelle est la différence entre Elrond et d’autres blockchains comme Avalanche ou Solana ?

Notre principal force, c’est que nous avons une vision claire. Notre but est d’amener un milliard de personnes dans le Web3 et le métavers. Nous travaillons sur cet objectif avec de grosses exigences en matière d’expérience utilisateur. Les gens ne basculeront pas si les choses ne sont pas simples.

Que répondez-vous à ceux qui expliquent qu’il y a très peu de cas d’usage sur Elrond ?

Je ne partage pas ce point de vue et les nombreux projets qui se développent sur Elrond en sont le meilleur exemple. Mais plus globalement, il faut avoir en tête que nous ne sommes qu’au début de l’industrie crypto. Nous n’avons même pas encore vu 1% du potentiel de la blockchain.

Nous retrouvons aujourd’hui les mêmes débats qu’il y a 20 ans avec Internet qui était à l'époque très critiqué. Beaucoup de gens se demandaient à quoi cela servait jusqu’à ce qu’il y ait des applications et que des milliards de personnes utilisent le Web2 au quotidien.

Pourquoi la finance décentralisée est-elle si peu développée sur Elrond ?

Je ne dirais pas cela. La DeFi est encore globalement assez peu développée et les projets les plus avancés se soucient très peu des utilisateurs, de la soutenabilité du modèle… C’est justement ce que nous essayons de solutionner avec Maiar en développant progressivement des services.

En parlant de services. Quand comptez-vous lancer une carte de paiement Elrond ?

C’est une bonne question (rire). C’est aussi lié à ce que nous faisons dans la DeFi. Le but est d’avoir une offre financière globale avec de bonnes performances et une bonne expérience utilisateur. Mais c’est pour bientôt.

Contrairement à certains concurrents, il n’y a peu de fonds de capital-risque dans Elrond. Pourquoi ?

Il y a des fonds dans l’écosystème d’Erlond. Pas forcément encore beaucoup, mais ils arrivent. Nous en avons une dizaine, notamment européens et américains, qui attendent le bon moment pour passer à l’action.

Vous avez parlé du métavers. Quel est votre principal objectif dans les mois et les années qui viennent ?

D’amener ce milliard de personnes supplémentaire dans le Web3. Et pour cela, nous aurons besoin que tout le monde coopère : les gouvernements, les banques, les institutionnels…

Elrond est particulièrement populaire en France. Comment l’expliquez-vous ?

Elrond est l’un des projets les plus ambitieux en Europe et la France fait partie des pays les plus dynamiques, donc c’est assez normal. Nous travaillons avec beaucoup d’acteurs en France qui nous ont toujours impressionnés par leur créativité.

L’influenceur Hasheur est sans doute votre meilleur ambassadeur. Que pensez-vous de lui ? Ne vous faudrait-il pas aussi des influenceurs dans les pays anglosaxons ?

Nous procédons par étapes. Les choses viendront en temps voulu dans d’autres pays. Dans l’immédiat, nous voulons continuer de nous développer sur quelques marchés où nous sommes forts, comme en France. Ce n’est pas un hasard si notre premier gros événement a lieu à Paris.

Allez-vous installer des bureaux à Paris comme d’autres géants du secteur ?

Oui, nous sommes en train de voir pour ouvrir des bureaux en France. Nous avons de très bonnes relations avec les autorités. J’ai rencontré plusieurs fois le ministre du Numérique, Jean-Noël Barrot. Il sera là à notre conférence. Ce n’est pas fréquent d’avoir un ministre !

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Cette édition a été préparée avec ❤️ par Raphaël Bloch et Grégory Raymond. The Big Whale est un média libre et indépendant. En nous soutenant, vous participez à son développement.

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